Le spectacle a été créé au théâtre Soleil, à Ouagadougou, au Burkina Faso, en novembre 2019. Reprise en Fédération Wallonie-Bruxelles - saison 2023-24.
Avec le soutien de Wallonie-Bruxelles International dans le cadre des projets reconnus par les Commissions Mixtes Permanentes FWB / Burkina Faso et FWB / Bénin, de la Commision Internationale du Théâtre Francophone, du Bureau Burkinabè du Droit d’Auteur, de Napam Beogo, du Théâtre Soleil, de la Mairie de Saaba et du Centre Culturel Pan-Taabo.
Avec le soutien de Wallonie-Bruxelles International dans le cadre des projets reconnus par les Commissions Mixtes Permanentes FWB / Burkina Faso et FWB / Bénin, de la Commision Internationale du Théâtre Francophone, du Bureau Burkinabè du Droit d’Auteur, de Napam Beogo, du Théâtre Soleil, de la Mairie de Saaba et du Centre Culturel Pan-Taabo.
Intentions
L’humanité fait face à une crise climatique et à des changements majeurs qui sont autant de défis pour nos sociétés humaines. Que l’on vive au nord, au sud, à l’est ou à l’ouest, nous sommes tous impactés à un moment ou à un autre par ces changements qui s’accélèrent. Nous souhaitons questionner ensemble cette thématique en confrontant nos points de vue.
Un autre grand défi du moment concerne les flux migratoires de par le monde. Cette crise migratoire, assaisonnée à toutes les sauces politiques, ne constitue une crise que face à l’ingérence des états, en particulier occidentaux, qui refusent de mettre en place des solutions constructives à ces déplacements de population. L’être humain est toujours parti de chez lui, à la découverte de nouveaux horizons : quelle autorité pourrait se défendre comme légitime en le privant de ce droit ou en ne l’accordant qu’à une partie de la population mondiale ?
Nous vivons aujourd’hui dans un système d’interdépendance au niveau planétaire. Pouvons-nous rêver une société de justice environnementale et humaine ? Le théâtre est un lieu privilégié pour refléter et interroger la cité, le pays, la planète et nous faire imaginer d’autres mondes possibles.
Un autre grand défi du moment concerne les flux migratoires de par le monde. Cette crise migratoire, assaisonnée à toutes les sauces politiques, ne constitue une crise que face à l’ingérence des états, en particulier occidentaux, qui refusent de mettre en place des solutions constructives à ces déplacements de population. L’être humain est toujours parti de chez lui, à la découverte de nouveaux horizons : quelle autorité pourrait se défendre comme légitime en le privant de ce droit ou en ne l’accordant qu’à une partie de la population mondiale ?
Nous vivons aujourd’hui dans un système d’interdépendance au niveau planétaire. Pouvons-nous rêver une société de justice environnementale et humaine ? Le théâtre est un lieu privilégié pour refléter et interroger la cité, le pays, la planète et nous faire imaginer d’autres mondes possibles.
Le spectacle
Créé en 2019 au Burkina Faso, le spectacle «Duni, la nature crie» fait vivre une parole contemporaine et internationale sur les thématiques cruciales que sont le changement climatique et la migration. Le texte original, coécrit par Sidiki Yougbaré et Marie Vaiana, en mooré et en français, est porté par quatre comédiens : Ezéchiel Franck Dakpo, Gaëlle Gourvennec, Hypolitte Kanga et Sidiki Yougbaré.
Le spectacle est composé d’une succession de tableaux abordant les sujets de l’injustice climatique, des rapports entre les pays du Sud et du Nord, et de l’héritage de la colonisation.
La mise en scène de Marie Vaiana mêle un univers inspiré du théâtre documentaire et une atmosphère plus poétique et symbolique. L’aspect réaliste de la proposition est exprimé par les textes tirés des témoignages recueillis lors de nos entretiens avec des personnes qui incarnent ou défendent une transition écologique. En parallèle, le texte développe des prises de parole plus symboliques, en personnifiant, par exemple, le vent ou une goutte d’eau.
La scénographie d’Issa Ouédraogo a été imaginée à partir de deux axes principaux : d’un côté les matériaux non biodégradables issus des poubelles, de l’autre les matières vivantes et organiques. Nous évoquons le plastique, son accumulation, son aspect invasif et non biodégradable. En opposition, nous souhaitons faire vivre les sensations des éléments naturels comme le bois, l’eau et la terre.
Le spectacle est composé d’une succession de tableaux abordant les sujets de l’injustice climatique, des rapports entre les pays du Sud et du Nord, et de l’héritage de la colonisation.
La mise en scène de Marie Vaiana mêle un univers inspiré du théâtre documentaire et une atmosphère plus poétique et symbolique. L’aspect réaliste de la proposition est exprimé par les textes tirés des témoignages recueillis lors de nos entretiens avec des personnes qui incarnent ou défendent une transition écologique. En parallèle, le texte développe des prises de parole plus symboliques, en personnifiant, par exemple, le vent ou une goutte d’eau.
La scénographie d’Issa Ouédraogo a été imaginée à partir de deux axes principaux : d’un côté les matériaux non biodégradables issus des poubelles, de l’autre les matières vivantes et organiques. Nous évoquons le plastique, son accumulation, son aspect invasif et non biodégradable. En opposition, nous souhaitons faire vivre les sensations des éléments naturels comme le bois, l’eau et la terre.
L’équipe
Texte en français et en mooré de Marie Vaiana et Sidiki Yougbaré
Avec : Ezéchiel Franck Dakpo, Gaëlle Gourvennec, Hypolitte Kanga, Sidiki Yougbaré
Mise en scène de Marie Vaiana
Scénographie de Issa Ouédraogo
Création lumière de Gouem Mohamadi
Sculptures et marionnettes de Romain Ilboudo
Musique de Pierre Vaiana
Durée : 1h15
Tous publics
Avec surtitrage en français pour les parties en mooré
Avec : Ezéchiel Franck Dakpo, Gaëlle Gourvennec, Hypolitte Kanga, Sidiki Yougbaré
Mise en scène de Marie Vaiana
Scénographie de Issa Ouédraogo
Création lumière de Gouem Mohamadi
Sculptures et marionnettes de Romain Ilboudo
Musique de Pierre Vaiana
Durée : 1h15
Tous publics
Avec surtitrage en français pour les parties en mooré
Extraits du texte
Viugo / Vide
Viigo
Boe n yii Miik yuung taansa yiilé N taans boolé Zamaana sein wa n gien n koorda lipiko wa zuga tii teed sagdam Zukuk ka kuk yuungin Tuubr ka tabnd zukuk yuungin yé Kiena Kien wooko Loogré Zué n pug yaanga Kien n seeg soonré Teinb kalem Tein n koongé |
Vide
Que s’est-il passé ? La nuit a entonné un chant Lancé un appel Les affaires ont été emballées, le monde roupillait sur son transat La tête cette nuit ne s’est pas couchée sur son coussin L’oreille ne s’est pas collée à son oreiller La marche Une marche longue Partir Courir derrière l’horizon Marcher à la rencontre du soleil Absence d’espoir Espérer en vain |
L’appel des quarante / Bii bees piisanaasa boole
Nous les descendants des quarante voleurs
nous avons vu dans la mort la vie dans la terre l’avenir nous avons mûri au terme d’un long compostage humain avons inversé la logique de nos esprits en retournant au champ avons troqué le béton pour le foin avons réfléchi à ce que cela voulait dire la transition |
Tonda wagda piisnassa yangse
tond yanda viim kuuma pugin teinga pugin, teinbo ya ponlg wok pugin la tond toong n biisd meing wa poondo tond weilmsa sein da somb la seegda lebnde, n leeg n leeb puutin wan tond riika beton wan teek la reeg yaamdo toong n tags woto faa seinda rat n yièlga toengo |